Marie Dechavanne

Cénozoé

Galeries Nomades 2021

du 01 novembre 2020
au 21 février 2021

Marie Dechavanne s’attache aux questions du lieu, de la distance et de la position. 

Pour Galeries Nomades 2020, elle s’est inspirée d’un voyage récent en Australie, où les paysages ont été ravagés par les incendies, et plus généralement par les travaux de réaménagement qui font suite à des intempéries. Marie Dechavanne s’empare des sujets de la catastrophe ou de la ruine pour mettre en forme un processus de reconstruction et crée le mot “Cénozoé” -pour le titre de son exposition- en référence à l’idée d’une “nouvelle vie”, contenue dans l’étymologie de notre ère géologique de Cénozoïque. 

L’artiste conçoit une installation au sol composée de dalles et ponctuée par des colonnes et une coupe en bronze, dans laquelle elle intègre des matériaux naturels (baies d’églantiers) ou liés à la calcination (chaux, cendres). Cénozoé met en œuvre l’inscription sensible de la trace et du cycle dans un espace donné, celui de l’Usine du May. 

 


Diplômée de l’ESAD Valence en 2015, et résidant actuellement à Marseille, Marie Dechavanne pratique la sculpture, la performance, l’installation et le dessin. Intéressée par les « points zéro » issus des Mesures de Georges Pérec, elle s’attache aux questions du lieu, de la distance et de la position, en élaborant un corpus de gestes qui lui permettent de les expérimenter. L’intérêt de l’artiste pour le lieu, à la fois dans ses coordonnées, ses aléas ou ses vestiges, s’achemine peu à peu vers une coloration organique et rythmique qui réinsuffle le rêve d’une régénération.

Galeries Nomades est un dispositif d’accompagnement à la première exposition d’artistes formés dans les cinq écoles d’art d’Auvergne-Rhône-Alpes. Il est porté par l’IAC en partenariat avec des structures de création et de diffusion en partenariat avec l’Adéra, Moly-Sabata / Fondation Albert Gleizes et La Belle Revue.

Marie Dechavanne remercie les carrières Delmonico-Dorel.